Éducation de base et formation professionnelle

Dans une salle de classe au Batha
Dans une salle de classe au Batha © DFAE

Le système éducatif tchadien est parmi les plus faibles sur le continent en termes d’accès (faible taux d’inscription) et de qualité. Le taux d’analphabétisme est estimé à 78 %, majoritairement des femmes. Entre 100’000 et 150’000 jeunes entrent chaque année dans le monde du travail sans avoir achevé le cycle primaire ou avec un âge inférieur à 15 ans. La problématique du chômage et du sous-emploi se pose ainsi avec acuité pour les jeunes et les femmes. 

Les objectifs principaux du domaine :

  • Contribuer à l’amélioration du système éducatif formel et à des alternatives éducatives inclusives pour toutes et tous (filles, garçons, jeunes femmes et hommes, transhumants, personnes en situation de déplacement)

  • Une éducation de base de qualité et une formation professionnelle qui soutiennent le développement personnel et répondent aux opportunités économiques 

La Coopération suisse poursuit son engagement pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement qui devra déboucher sur l’amélioration des performances d’apprentissage. Cela permet aux filles, garçons, jeunes et adultes, y compris les populations déplacées et nomades, d’acquérir les compétences requises pour s’insérer dans la vie communautaire, économique et politique. 

A travers son rôle de chef de file, la Suisse coordonne les relations entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers (PTF). Elle vise ainsi à influencer les systèmes et les politiques d’éducation de base et de formation professionnelle aux niveaux national et sous régional. L’approche est systémique et inclusive. L’implication de l’ensemble des acteurs (ex. secteur public, secteur privé, parents d’élèves, écoles coraniques) dans la gestion du système éducatif renforce le contrôle social, augmente la redevabilité des responsables de l’éducation envers les communautés et accroît la cohésion sociale.

  • 62% des enfants scolarisés n'achèvent pas la fin du cycle primaire (2016)
  • Seuls 10% des dépenses publiques sont consacrés à l'éducation (2017)
  • 68% de la population a moins de 25 ans (2017) 

Enfants dans une salle de classe au Burkina Faso en 2011
Enfants dans une salle de classe au Burkina Faso en 2011 ©SDC/Nicole Gantenbein

Synonyme d’indépendance, l’éducation accroît les chances d’obtenir un emploi rémunéré et de sortir de la pauvreté. La DDC s’engage en faveur du droit à l’éducation des plus pauvres et des plus défavorisés, leur ouvrant ainsi la voie à une participation à la vie sociale, politique et économique.

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