Lors de leur rencontre, les deux directeurs ont, entre autres, parlé de la prévention et du traitement en Suisse. Le programme de travail commun des années 2018 à 2020 comporte aussi le partage de savoir et d'expériences concernant les nouvelles substances psychoactives, les aspects sanitaires dans le domaine des drogues et la collecte de données. La collaboration permet aux experts suisses de participer aux groupes de travail thématiques et d'acquérir une meilleure compréhension de la politique européenne en matière de drogues. Cet accord n’est pas contraignant ; la Suisse n’est pas un membre officiel de l’OEDT.

L’OEDT produit des informations fiables et comparables dans toute l’Europe en matière de drogues et de leurs conséquences. Ces données servent de base à l'Union européenne et à ses États membres pour fonder leurs décisions politiques et orienter leurs mesures de lutte contre la drogue. Par ailleurs, la délégation de l’OEDT profite de sa visite à Berne pour rencontrer des représentants d’Addiction Suisse. De plus, elle se rend au local d’injection de la Hodlerstrasse à Berne, géré par la fondation Contact, pour y aborder notamment le problème des décès consécutifs à une surdose et celui des formes de consommation particulièrement risquées.

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