Pour une cohabitation pacifique des éleveurs et des agriculteurs dans un contexte fragile

Projet terminé

L’élevage au Niger occupe environ 87% de la population rurale. Il représente 12% du produit intérieur brut et occupe la deuxième place en matière d’exportation.

Le cheptel national est estimé à environ 36 millions de têtes, toutes espèces confondues. Cette abondance du cheptel provoque une compétition accrue pour l’accès aux ressources naturelles et des conflits croissants entre agriculteurs et éleveurs.

Pays/région Thème Période Budget
Niger
Agriculture et sécurité alimentaire
Politique agricole
Développement agricole
Ressources en terres cultivables
01.08.2015 - 31.12.2019
CHF  8’000’000
Contexte

Au Niger, l’élevage concerne près de 87% de la population active du pays soit comme activité principale,  soit comme activité secondaire, associée à l’agriculture ou au commerce. Il est la composante la plus dynamique de l'économie du secteur primaire (11% du PIB). Le pastoralisme est le mode de vie principal des éleveurs nigériens et de loin leur première activité économique. Le développement de l’élevage pastoral, de même que son immense potentiel économique sont toutefois péjorés par des contraintes structurelles: insécurité alimentaire du cheptel, faible sécurisation des espaces pastoraux, monétarisation des services, persistance de certaines maladies infectieuses, faible couverture en eau d’abreuvement.

Objectifs

 

Les collectivités territoriales, les cadres de concertation locaux, les associations d’éleveurs et les services techniques de base assurent la sécurisation et le développement des espaces pastoraux et la délimitation des parcours. Il garantissant un accès équitable des communautés pastorales aux moyens de production et aux biens de première nécessité.

Groupes cibles

Communautés agropastorales et pastorales de 75 communes, soit près de 4 millions d’habitants.

Associations pastorales.

Structures du code rural national, régional et local.

Collectivités territoriales (communes et régions).

Effets à moyen terme
  • Les conflits entre éleveurs et agriculteurs diminuent sensiblement grâce à l’existence d’un cadre juridique et institutionnel qui organise l'aménagement du territoire. La justice règle rapidement et efficacement les disputes entre agriculteurs et éleveurs.

  • Le pastoralisme est promu par le dispositif de sécurisation de la mobilité pastorale qui protège les espaces pastoraux y compris dans les zones transfrontalières.

  • Les collectivités territoriales et les communautés disposent des moyens (compétences, outils et finances) pour assurer les actions d’aménagement et gestion durable des espaces pastoraux.

Résultats

Principaux résultats attendus:  

Les acteurs (pouvoirs publics, collectivités territoriales, Code Rural, société civile, chefferie traditionnelle, etc.) élaborent, actualisent et vulgarisent les textes régissant les activités rurales.

Les acteurs régionaux coordonnent le processus d’élaboration et d’approbation du Schéma d’Aménagement Foncier, ils en observent les principes directeurs lors de l’élaboration des plans de développement régionaux.

100% des couloirs internationaux et 70% des couloirs secondaires sont balisés, 100% des enclaves sont inventoriées et 50% sont balisées soient environ 4000kms.

Les autorités compétentes et les éleveurs ont établi avec leurs homologues des pays voisins les conditions optimales d’une transhumance transfrontalière apaisée.

Des approches et mécanismes d’éradication et/ou de valorisation des espèces végétales envahissantes (ex. sida cordifolia) sont développés et vulgarisés.

Les initiatives porteuses en matière de réduction des inégalités entre homme et femme en termes d'accès et de contrôle des ressources pastorales sont identifiées et valorisées.


Principaux résultats antérieurs:  

Plusieurs acquis ont été capitalisés dans le cadre du PASEL depuis 1998. Rappelons les principaux mis en relief par l’auto évaluation conduite en 2013 :

  • Une amélioration du cadre juridique en matière de pastoralisme (loi complémentaire sur le pastoralisme).

  • La capacité croissante des acteurs (conseils régionaux et des structures du code rural, OP, services techniques) à concevoir, planifier et exécuter de manière concertée, les actions de promotion du pastoralisme (Schéma d’Aménagement Foncier, etc.).

  • La diminution des tensions entre éleveurs, agropasteurs et agriculteurs pour l'accès aux ressources naturelles (mobilité).

  • Le rôle déterminant des Animateurs/Formateurs Villageois dans la gestion des ressources agropastorales en lieu des animateurs de projet.

L’aménagement et la sécurisation des ressources pastorales (couloirs de passage, aires de pâturage, etc.). 2500 kms d’espaces pastoraux (couloirs et aires) balisés entre 2011 et 2013.


Direction/office fédéral responsable DDC
Crédit Coopération au développement
Partenaire de projet Partenaire contractuel
ONG internationale ou étrangère
Secteur privé
  • Other NGO IntForeign North
  • Secteur privé suisse


Autres partenaires

Consortium VSF Belgique, SNV et CESAO.

Secrétariat Permanent du Code Rural (SPCR).

Régions.

Ministère de l’Elevage.

Coordination avec d'autres projets et acteurs

Le Programme d'Appui au Développement Agricole Durable - NIG/018 (Lux Développement).

Le Projet régional d’appui au pastoralisme Sahel- Composante Niger (PRAPS, Banque Mondiale).

Le Laboratoire Citoyennetés au Burkina Faso.

Les autres programmes de la DDC : appui aux organisations rurales du Niger (OP), appui aux Collectivités Territoriales (PACT), appui à la formation professionnelle rurale (FOPROR).

Le Programme Régional d’Education et Formation des Populations Pastorales en zones transfrontalières (PREPP, DDC)

La stratégie Genre de la DDC au Niger (en construction)

Budget Phase en cours Budget de la Suisse CHF    8’000’000 Budget suisse déjà attribué CHF    7’595’744
Phases du projet

Phase 7 01.08.2015 - 31.12.2019   (Completed)

Phase 6 01.10.2010 - 31.12.2015   (Completed)