Depuis des mois, l'Europe est confrontée à l'arrivée d'un nombre sans précédent de migrants et de réfugiés. Ils se déplacent pour différentes raisons, parmi lesquelles figurent les guerres, l'instabilité politique et économique, les violations des droits de l'homme et la pauvreté. Ce n'est qu'ensemble que les pays concernés pourront maîtriser les défis liés aux migrations. S'attaquer aux causes et aux conséquences des migrations nécessite une étroite collaboration. Le sommet de Malte offre une occasion unique d'approfondir cette collaboration, notamment avec les États africains, dont beaucoup ne sont pas uniquement des pays d'origine, mais aussi des pays de destination et de transit.

La Suisse participera à la mise en œuvre du plan d'action de La Valette. Ce plan prévoit notamment un renforcement de la lutte contre les déplacements forcés, le trafic de migrants et la traite des êtres humains, une meilleure protection des migrants, la création de canaux légaux de migration et une intensification de la coopération en matière de retour et de réadmission. La majorité des mesures prévues dans le plan d'action seront soutenues par les fonds et programmes existants. Pour faire face aux urgences ponctuelles, l'UE entend mettre sur pied un fonds d'urgence. La Suisse y contribuera à hauteur de cinq millions de francs.

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