Après le rejet du projet de Constitution pour lʼEurope, l’UE a réformé et développé les traités existants. Les innovations institutionnelles du traité constitutionnel ont toutefois été conservées. Le traité de Lisbonne qui en est résulté prévoit notamment la possibilité pour un État membre de se retirer de l’UE, ce dont le Royaume-Uni a fait usage le 31 janvier 2020.
En octobre 2004, le Conseil européen a signé le Traité établissant une Constitution pour l’Europe, afin de remplacer les nombreux traités existants et de donner aux fondements juridiques de l’UE des structures plus simples et plus claires. L’objectif était d’améliorer la capacité de décision de l’UE, de la rendre plus transparente, plus démocratique et plus proche des citoyens. Mais le projet a été rejeté l’année suivante, lors de référendums en France et aux Pays-Bas (mai/juin 2005).