La Confédération suisse renforce son engagement pour l'amélioration des conditions pénitentiaires en Algérie, en particulier les méthodes de réinsertion. En collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ainsi qu’avec le Ministère algérien de la Justice, la Suisse est le premier bailleur de la nouvelle phase du projet « Appui à la réinsertion sociale des détenus », avec un financement de 1,35 mio. USD. Ce projet vise notamment à former les associations impliquées dans les thérapies familiales. Il a déjà bénéficié d’une aide suisse en 2020, en réponse à la pandémie Covid-19.
La phase actuelle du projet, mis en œuvre par le PNUD en Algérie, en partenariat avec la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DGAPR) durant quatre années, a été entérinée le 14 juin 2023. Elle s’inscrit dans le cadre de l’effort national algérien de mise en place d’une politique de réinsertion sociale des personnes détenues axée sur l’individualisation de la peine en vue d’une meilleure cohésion sociale.
Cette nouvelle phase s’appuiera sur ses précédents acquis et contribuera notamment à l’amélioration de la coordination des intervenants – Etat aussi bien que société civile – dans l’accompagnement des personnes détenues. Cela concerne spécialement les femmes et les détenus ou ex détenus radicalisés. La nouvelle phase poursuit ainsi le travail visant à l’amélioration des conditions de détention et un accès aux programmes de réinsertion.
La contribution de la Suisse au projet, également appuyé par les Pays-Bas, est financée par la Direction du développement et de la coopération (DDC) conformément aux priorités de la stratégie MENA 2021-2024 pour l’Afrique du Nord.
Le Département fédéral suisse de Justice et Police (DFJP) entretient en outre, depuis mai 2022, un dialogue structuré avec ses homologues algériens.
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