L’objectif global de cet atelier est de contribuer à l’émergence d’une plateforme régionale, qui s’appuie sur le leadership de la politique régionale CEDEAO, soutenant l’implémentation effective et le développement durable des dispositifs de gestion de la santé animale de proximité dans les pays Ouest africains.
Il est à rappeler que l’espace CEDEAO dispose d’un cheptel important qui joue un rôle central dans l’économie des pays ouest-africains. Il est porteur de croissance et contribue au PIB agricole à hauteur de 44 %. Dans cet espace, la santé animale, initialement assurée par les services publics vétérinaires, a été privatisée en raison des ajustements structurels. Malgré cette privatisation en cascade, on relève une très faible médicalisation du cheptel, une forte concentration des privés dans les chefs-lieux des communes, une faible viabilité des vétérinaires privés (due essentiellement à une difficulté de dégager des revenus stables), la persistance des pathologies endémiques, l’émergence et réémergence des maladies et des zoonoses majeures.
C’est pourquoi, en dehors des problèmes de sécheresse, les risques sanitaires constituent la seconde contrainte majeure à la productivité de l’élevage. En Afrique subsaharienne, les maladies animales entrainent des pertes économiques immenses (estimées à plus de 4 milliards de dollars, selon le NEPAD en 2006).
Ici un extrait du journal télévisé: