Innovation, formation, économie et bons offices au centre de la rencontre de Genève entre la Suisse et les États-Unis

Lors de leur discussion, les délégations suisse et américaine ont souligné les relations dynamiques et fondées sur une longue tradition qui unissent les deux pays. Les États-Unis et la Suisse défendent les mêmes valeurs sur de nombreuses questions et s’engagent pour la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme. La Suisse salue la vigueur renouvelée de l’engagement des États-Unis en faveur du multilatéralisme.

Le président Guy Parmelin a souligné les contacts étroits qu’entretiennent les scientifiques et les chercheurs des deux pays. Les États-Unis et la Suisse figurent parmi les champions de l’innovation au niveau mondial; leurs échanges contribuent à la résolution des grands problèmes de notre temps, comme l’illustre la collaboration d’entreprises suisses et américaines pour la production de vaccins.

La formation, la formation professionnelle en particulier, était un des grands sujets de la discussion. Un nouveau mémorandum d’entente est en préparation, aux fins d’intensifier les échanges dans ce domaine. S’agissant des relations commerciales, les deux délégations ont abordé l’avancement des discussions exploratoires en vue d’un éventuel accord commercial bilatéral.

S’agissant des bons offices, la discussion a principalement porté sur le mandat de puissance protectrice que la Suisse exerce, depuis plus de 40 ans, pour les États-Unis en Iran. Les délégations ont discuté des mesures qui s’imposent pour que le mécanisme de paiement pour les livraisons de biens humanitaires en Iran (Swiss Humanitarian Trade Arrangement), en vigueur depuis février 2020, puisse déployer pleinement ses effets. Le but de ce mécanisme est de permettre l’exportation en Iran de biens humanitaires, tels que des médicaments, des dispositifs médicaux, des denrées alimentaires ou des matières premières agricoles, en dépit des sanctions des États-Unis à l’encontre de l’Iran.

Pour la Suisse, les secrétaires d’État Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch (Secrétariat d’État à l’économie) et Livia Leu (Département fédéral des affaires étrangères) ont participé aux discussions aux côtés du président de la Confédération Guy Parmelin et du conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères. La délégation des États-Unis, emmenée par le président Biden, était également composée du secrétaire d’État aux affaires étrangères Antony Blinken et du conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.

Nécessité d’un dialogue constructif

Lorsqu’il s’est adressé aux médias, le président Parmelin a remercié tous ceux qui sont à l’œuvre pour que le sommet de mercredi puisse se dérouler dans les meilleures conditions. La Suisse est convaincue qu’un dialogue constructif entre les grandes puissances s’impose pour apporter une réponse aux grands défis de notre temps. Lors de sa déclaration, le président de la Confédération a ajouté : « Le monde a derrière lui 18 mois d’une pandémie qui l’a frappé terriblement. La rencontre de Genève représente une chance pour les présidents des États-Unis et de la Russie d’infuser un peu plus d’optimisme et d’espoir dans la politique mondiale. »

Le conseiller fédéral a souligné l’importance de Genève en tant que ville internationale où les gouvernements et les représentants de la société civile et des milieux scientifiques se réunissent pour apporter des solutions durables aux grands défis mondiaux.

Informations complémentaires

Relations bilatérales Suisse–Etats-Unis d’Amérique

Contact

Communication SG-DEFR, tél. +41 58 462 20 07, info@gs-wbf.admin.ch

Communication DFAE, tél. +41 58 462 31 53, kommunikation@eda.admin.ch

Editeur:

Département fédéral de l
Département fédéral des affaires étrangères