La limitation des mines anti-véhicules fait l’objet de discussions. La Suisse soutient les négociations menées en vue de l’adoption d’un protocole ad hoc. De telles armes classiques ont de graves conséquences humanitaires, surtout sur la population civile. Dans le cadre de sa politique humanitaire, la Suisse s’associe en outre aux efforts visant à réglementer les armes légères et de petit calibre ainsi que les mines et les armes à sous-munitions.
Systèmes d’armes autonomes
L’intégration de l’intelligence artificielle et de la robotique rend les systèmes d’armes de plus en plus autonomes. Cette évolution présente des avantages militaires, tout en suscitant l’espoir que le droit international soit mieux respecté. De nombreuses questions se posent néanmoins sur le plan du droit (international), de la politique et de l’éthique.
Du point de vue de la Suisse, l’évaluation des systèmes d’armes autonomes doit s’appuyer en premier lieu sur le respect du droit international (humanitaire). Il importe en particulier de clarifier à l’échelle internationale le type de contrôle humain requis et la qualité à laquelle celui-ci doit répondre. L’autonomie ne saurait être illimitée.