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Communiqués de presse
Communiqués de presse
La consommation moyenne d’une citoyenne ou d’un citoyen suisse s’élève à 162 litres par jour. Mais cette quantité ne prend en compte que les besoins directs: boisson, cuisine et entretien ménager. Il faut ajouter à cela «l’eau virtuelle», soit l’eau nécessaire à la production de l’ensemble des biens et services qu’ils consomment. Ainsi la production d’un kilo de riz engloutit par exemple 2500 litres d’eau, alors qu’un kilo de coton en requiert 10'000. En prenant en compte cette eau virtuelle, on arrive à une consommation totale de 4'187 litres par jour et par habitant.
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Quand l’empreinte eau devient problématique
Les auteurs du rapport précisent pourtant qu’une empreinte eau élevée n’est pas dramatique en soi. Ce qui pose problème, c’est le prélèvement d’eau de régions qui présentent un bilan hydrique négatif ou qui souffrent d’une gestion non durable de leurs ressources. Ils ont ainsi identifié une liste de six grands bassins hydriques dont la Suisse importe les produits et qui souffrent de fortes carences en eau: parmi eux, le bassin du Gange de l’Euphrate et du Nil.
Que faire alors?
Selon les chercheurs qui ont participé à cette étude, prendre des mesures visant à limiter l’importation de biens et services en provenance de régions sous stress hydrique serait une erreur. Les populations de ces régions sont en effet souvent plus pauvres que celles des pays où l’eau coule en abondance. Boycotter leurs produits aggraverait leurs conditions de vie sans apporter de réponse durable à la problématique de l’eau.
Il est en revanche nécessaire que les acteurs locaux se tournent vers une gestion durable de leurs ressources hydriques et la Suisse, à travers ses programmes de coopération notamment, peut les accompagner. Les entreprises suisses qui importent des produits de ces régions partagent également cette responsabilité. Les plus progressistes d’entre elles se sont d’ailleurs déjà lancées dans l’évaluation et la gestion des risques et ont pris des mesures.
Pour la DDC, la Suisse doit également poursuivre son engagement, que se soit au niveau du dialogue politique international ou dans la recherche de solutions innovantes en vue d’une gestion durable de notre bien planétaire le plus précieux.